Powered By Blogger

Qui êtes-vous ?

Ma photo
Pour laisser un commentaire, il faut cliquer sur le titre pour l'ouvrir seul sur la page!!!!!!!

lundi 29 mars 2010

L'Enjeux de la nouvelle vie


La difficulté après une séparation, outre le fait de batailler pour ses enfants, c’est de trouver LA bonne personne pour refonder une famille. On parle alors de famille recomposée. On peut alors avoir le coup de foudre pour une personne qui a déjà des enfants, ou dans mon cas, pour quelqu’un qui n’en a pas. Et là, la subtilité de la relation réside dans le fait de maintenir cette relation stable, tout en ayant un petit bonhomme qui gambade entre les deux tourtereaux !!!!!
Pour reprendre mon histoire, j’ai eu la chance que Cupidon mette sur ma route cette splendide, intelligente, drôle, cordon bleu, et enthousiaste femme qui partage ma vie depuis. Je ne croyais pas que, et c’est normal vu l’histoire que je venais de vivre avec la moche, je pourrais me remettre aussi facilement dans une relation. Mais attention, soyons clair, il n’y a là aucune comparaison possible et envisageable entre ces deux personnes :
1-       parce que ça ne se fait pas
2-       parce que je n’en ai pas envie
3-       parce que franchement ça intéresse qui ?????? Hein ? :D

Donc, pour en revenir au sujet qui me turlupine, il s’agit donc pour Elle de trouver sa place au sein du binôme que je formais déjà avec mon fils. Et c’est là que Funkydaddy, dévoué mais un peu teubé aussi, a mis du temps à comprendre l’enjeu d’un tel positionnement.

Quels peuvent être les enjeux du rôle de belle mère ? Comment trouver sa place sans être une seconde mère ? Cette relation peut elle souffrir du fait qu’il s’agit de fonder une famille recomposée ?





Ma Doudou a toujours su « rester à sa place ». Dans ce sens il faut comprendre qu’elle n’interfère pas dans mes décisions vis-à-vis de mon fils, tout en sachant rester ferme lorsqu’il le faut ! (et quand on la connait on sait qu’elle ne lâche jamais rien…. Enfin je dis ça… :D). Parfois, elle sait être un bon soutien pour moi lorsque, au bout de 15 jours sans voir mon fils, il faut reprendre certains fondamentaux de l’éducation. Ces périodes là peuvent être difficiles à vivre, et on est vite tenté de se dire qu’une fois de plus on a le mauvais rôle, qu’on est le parent répressif. Dans ces situations là, et avec la pédagogie et le pedo-psychologie dont elle fait preuve, elle m’offre une aide sans faille et parvenant à ses fins là où je peux me sentir désœuvré face à un p’tit bout de 4 ans.
Cependant, il ne faut pas omettre le fait qu’un enfant de cet âge là est sans cesse en phase de test avec le parent qui dispose du DVH. Il voit bien comment se passent les rapports entre ses deux parents, il voit bien qu’il est l’enfant-roi durant les 15 jours où il vit chez sa mère qui le couve, le laisse faire à sa guise, etc.… Malheureusement pour lui, à la maison ça ne se passe pas comme ça. Il y a des choses sur lesquelles je suis intransigeant, et c’est juste normal : la politesse, bien se tenir à table, ne pas réclamer, arrêter les comédies à but « calinesque » (et dans ce domaine, le mien est un champion plusieurs fois oscarisé).

Et là, je comprends qu’Elle ait besoin, parfois, de profiter de SON temps libre à sa guise. Enfin, je fais le malin en disant ça, je ne le comprends que depuis peu de jours en fait. S’il est vrai que mon fils et ma Doudou s’adorent, il arrive que parfois ce bonhomme ait envie de battre des records dans le domaine de l’enfant demandant le plus d’attention au monde. Il ne sait plus quoi trouver comme excuse : entre les maux de ventre, de tête, des jambes, il les a à peu près toutes faites. Il faut parfois qu’Elle puisse avoir un peu de retrait par rapport à tout ça, même si au début de notre relation, cela a été clair que j’avais un fils, et que la condition sinéquanone pour que cette histoire fonctionne, c’était qu’elle en accepte les conséquences, et sa présence, qu’il s’agisse d’un DVH ou d’une résidence alternée. Non pas que mon fils passe avant Elle, mais qu’il était déjà là et qu’il était hors de question pour moi de faire sans lui.

L’avantage de ce type de relation, c’est que ma Doudou m’a fait le meilleur des compliments en me voyant évoluer avec mon fils. Elle est dorénavant convaincue que je suis un bon père, et vu le cruel manque de confiance en moi dont je peux faire preuve, ça met vraiment du baume au cœur d’entendre ça de la part de la personne que l’on aime.

Le pari est maintenant de pouvoir fonder notre propre famille, dans laquelle bien sûr mon fils aura sa place au même titre que ses futurs frères et sœurs. Il s’agit surtout de donner à chacun du temps, de l’attention, de ne se focaliser que sur NOTRE avenir commun : Elle, moi, mon fils, nos enfants (et p’tet’ bien un Bouvier Bernois si tout va bien). Maintenant que la Moche a décidé de nous laisser un peu de mou, j’espère que la partie engagée nous permettra de pouvoir compter sur mon fils au sein de notre nouvelle vie de famille….

mardi 9 mars 2010

La semaine du test, la semaine en de mise en situation !

Qui a dit que je ne savais pas m’occuper de mon enfant ? Qui a pu croire que seul, je ne savais m’organiser et gérer mon temps ? Qui sont mes détracteurs pour pouvoir juger de cela ? Lequel d’entre eux s’est au moins risqué à me donner ma chance pour je puisse prouver que j’étais capable d’intégrer la vie de mon fils, non pas en parallèle de la mienne, mais au sein même de ma propre vie ?



ça me fait typiquement penser à ce que je dis à mon enfant lorsqu’il me dit qu’il n’aime pas telle chose, ou qu’il ne sait pas en faire une autre. Je lui dis qu’il faut d’abord gouter avant de dire qu’on n’aime pas, ou qu’il faut essayer avant de dire qu’on n’y arrive pas. Et là, pour la première fois depuis mon passage devant le JAF, on me donnait ma chance de pouvoir concilier ma vie active et ma vie de père.



Rappel des faits et flashback :



Les vacances ont commencé à pointer le bout de leur nez, et avec elles, leur lot de complications dues aux multiples changements de direction décidés par La Moche. J’ai donc mon DVH, gracieusement accordé par le JAF, et celui-ci inclus également le partage par moitié de la garde de mon enfant lors des vacances scolaires, entre sa mère et moi. La chose étant couchée noir sur blanc sur l’ordonnance, elle était donc entendue pour moi !!! Après de multiples volte-face de La Moche (the Ugly pour les Anglos saxons qui prendraient le fil de l’histoire en marche), j’obtiens, non sans peine, mon droit à accueillir mon fils durant la seconde semaine des vacances.

Petit bonhomme est mis au courant un bon mois avant qu’il va aller au centre de loisirs, puisque les plans prévus tombent à l’eau au dernier moment sur simple décision de sa mère (ça bien entendu, je ne le lui dis pas, faut pas abuser de sa naïveté au p’tit père, et puis les histoires de grands….). Il est super content, sait qu’il va y retrouver des copains de son école, qu’il va y faire plein d’activités, et surtout qu’il passe la semaine « chez papa ». Et ça, quand c’est lui qui le dit, ça réchauffe mon p’tit cœur d’un coup !





LA semaine, THE week, a y est on y est !:



Premier bug, j’ai le droit de ne le récupérer QUE le dimanche matin, alors qu’il s’agit du premier weekend qui faisait partie de NOTRE semaine… Ok, bref ! Passons… (Mais je vous avoue que je rage quand même dans un petit coin de mon subconscient, même pour un jour, c’est MON jour !).

Donc bah un dimanche comme les autres : on se retrouve, enfin il retrouve surtout ses jouets et sa chambre ce petit ingrat :p je lui rappelle en même temps comment va se passer la semaine. Je l’emmènerai le matin au

-          « centre de loisirs là où y a mes copains »

Euh… nonobstant ton excitation tu vas arrêter de me couper la parole hein !

Donc je lui confirme qu’il va bien y aller

-          « et faire du toboggan et jouer au foot, et… »

NAN MAIS HOOOO !!!!! Espèce de mal poli, t’es bien le fils de ton père !!!

Et je lui redis surtout que c’est moi qui viendrait le chercher tous les soirs, et qu’il dormira à la maison. Il est devenu intenable, excité par la perspective des journées qu’il allait passer, et surtout car « ça me fais plaisir de rester toute la semaine avec toi papa… » (Cette séquence vous est offerte par Kleenex)




La semaine s’est super bien passée. Nous avons enfin vécu en condition réelle, comme s’il allait à l’école (puis à l’étude du soir évidemment). Lever à 7h, arrivée au centre à 8h15, retour à la maison à 18h30. Le bain (pendant ce temps papa faisait son boulot de père au foyer entre le linge, ménage, repas), le repas du soir pendant lequel il me racontait toute sa journée, et quand il démarre, c’est un vrai moulin à parole, mais quel kiff !!!!! Une petite demi-heure pour se poser devant un dessin animé, et zou le combo pipi-les-dents-au-lit (celui qui fait croix-croix-triangle-haut-carré-bas-triangle sur le jeu SuperDaddy 2010 disponible à la FNAC), lecture de l’histoire du soir avec les voix qui vont avec, ambiance Tex Avery, et puis finalement dodo à 20h30.



Alors ???? Kiki c’est qui s’organise super bien et qui n’a même pas peur ????



Bon, je vous l’accorde, avec un gamin aussi adorable que le mien, y a vraiment aucune panique à avoir. Ce n’est vraiment pas un enfant resté dans le mode areu-guiliguili, et ce n’est pas non plus une tornade qui détruit tout sur son passage !





LA vérité sort toujours…. :



La Moche a appelé tout le temps, normal me direz-vous, elle prend des nouvelles de son fils, c’est tout à fait normal… Mais bon, avec elle, rien n’est simple. Par exemple cet échange de SMS :

-          tout se passe bien ?

-          oui, aucun souci, il te racontera par lui-même

-          ok. je peux appeler à quelle heure ce soir ?

-          à 19h30, il sera sorti du bain

-          ok, alors, à 19h30.



Et qui est notre heureuse gagnante d’une magnifique montre à gousset mais qui ne sait pas lire l’heure avec les aiguilles ?????


Oui ! Tu as gagné, toi le petit frisé au fond : c’est La Moche !!!!!!



19h20 tapantes : Driiing Driiiing :

-          euh… On avait dit à 19h30, là il est encore au bain

-          ah ? il est dans le bain ?

-          bah oui, je t’avais dis que tu pourrais appeler à 19h30 sans problème !

-          ok ! je rappelle dans 10 mn alors ?

-          on va dire que 19h20 auxquelles on ajoute 10 mn, ça fait bien 19h30, je te laisse il est dans l’eau là….



19h30 re-tapantes : Driiing Driiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiing : (oh, ça va, on arrive !) je passe direct le téléphone à mon fils :

-          allo mon chéri, c’est maman ça va ?

-          Bah oui, ça va toujours avec papa ! (MOUAHAHAHAAHAH  le rire de Dr NO)

-          tu manges bien, tout va bien ?

-          oui, là je mange, bisou

Tuuut Tuuut  



Pas besoin de m’éterniser sur une chose, mon fils le lui a déjà confirmé : Tout se passe bien !