Powered By Blogger

Qui êtes-vous ?

Ma photo
Pour laisser un commentaire, il faut cliquer sur le titre pour l'ouvrir seul sur la page!!!!!!!

mardi 27 juillet 2010

L’héritier est de retour en France !


Il revient de Tunisie. Il a adoré le pays, ses charmes, ses chameaux, la nourriture aussi. Bon il a fini sa semaine un peu dérangé par la chaleur et ses intestins lui ont fait savoir que boire de l’eau n’importe où n’importe quand, bah c’est pas super conseillé !

Il m’a appelé dès le lundi matin, il demande beaucoup après moi en fait. Au bout d’un mois, ça commence à faire long pour moi, et pour lui aussi manifestement…

Ça signifie aussi que sa mère n’a pas profité de cette période de déconnexion pour lui remplir le crâne d’idées allant à mon encontre, ça change ! (peut être était elle occupée à compter les parasols sur la plage chaque jour où elle y allait… je ne sais pas…). Et puis tant mieux. Je dis juste ça parce que j’ai appris qu’elle me mêlait à des histoires avec des gens que je ne connais même pas… enfin bref ! De ça je m’en expliquerai avec elle en temps voulu. Pour le moment le seul mot d’ordre c’est VACAAAAANNNNCCCEESSSSSS !!!!!




Elles se profilent, Biboune et moi allons en profiter, et le mot est faible. On va être tous les deux, juste lui et moi, personne d’autre. Ça va me faire un bien fou, on va s’éclater, faire un petit périple en France, rendre visite à quelques potes, la famille… La voiture est sur le point d’être réparée (d’ailleurs, alors que j’écris ces lignes, le mécano vient de m’appeler pour me confirmer son passage cet après midi !). A nous les joies de rouler cheveux au vent (enfin la casquette au vent pour Biboune parce que je ne vais pas le laisser rôtir comme un poulet quand même !). Le temps de la déconnexion, de l’aération des neurones arrive, je l’attends de pied ferme.

Un petit déménagement de prévu: ma sœur plaque son ancienne vie et remonte nous rejoindre à Paris. Quelques entretiens pour la dernière semaine d'Août, une  session de mix dans un club parisien. Les choses bougent, la rentrée va être funky, au sens propre comme au sens figuré, le projet musical se concrétisant à vitesse grand V.

Comme dirait une voix bien connue « c’est tout, pour le moment ».

J’essaierai de donner des news de notre périple en temps réel, mais honnêtement, le net ne sera pas du tout, mais alors DU TOUT ma priorité !

Profitez, amusez vous, abusez des bonnes choses. La vie est courte, la vie est unique, mais la vie est belle.

mercredi 30 juin 2010

Bilan de la reconstruction du Funkydaddy

Salut à toi jeune lecteur glandeur du bureau qui fait mine de s’intéresser à un truc super important sur ton écran pour pas te faire griller par ton boss. Si tu es fidèle aux péripéties de Biboune et son père, tu as pu capter par-ci par-là quelques infos sur l’évolution de ma vie, de celle de mon fils, de son environnement.
Bon, pour ne rien te cacher je me prépare à passer demain le pire anniversaire de ma vie. A l’aube de mes 32 ans, je me retrouve un peu perdu, mais je garde la pêche ! Je ne me laisse pas abattre, j’entreprends, j’avance, je concrétise. Dernièrement j’avais fais état de ce qu’éprouvais suite à ma rupture avec Elle, et on m’a demandé des nouvelles, alors je vais faire un petit bilan… Comme ça si tu fais partie des gens que ça intéresse, bah tu en sauras un peu plus sur moi, mon humble personne, et mon égo sur-dimensionné (c’t’une blague hein, ceux qui me connaissent le savent, enfin j’espère qu’ils le savent !!!).

Donc, pour en revenir au billet qui traitait de Son départ, je t’informais que j’avançais, blabla, que des choses étaient en cours, blabla, que ceci, que cela.



Premier point : LA garde.

Pour prendre les choses par ordre d’importance, et puisque je publie ici pour traiter principalement de ce sujet, sache que la procédure pour la garde de Biboune est arrêtée. « Comment tu fous ma gueule ???? » Bah à vrai dire, je n’apportais rien de nouveau à la situation. Me retrouvant sans âme sœur pour partager ma vie, cette procédure n’avait plus lieu d’être puisqu’elle reposait sur ma stabilité affective, Biboune n’ayant connu qu’une seule personne partageant ma vie. Et puis bon, je ne vais pas non plus reconstruire une histoire aussi stable et durable dès demain. Ah non, ça ne risque pas… Donc, j’ai informé mon avocate que tout restait en suspens, pour ne pas dire que tout était arrêté. Elle l’a bien compris, mais garde cependant mon dossier à portée de main s’il faut prendre la défense de ma situation en cas de nouvelle attaque de La Moche. Ouais je la connais, et face à elle on n’est jamais trop prudent. Elle a déjà réussi à pousser mon Âme Sœur vers la sortie à force de mes briser les %ùµ$¤¤@&, je ne lui laisserais pas détruire plus ma vie. D’ailleurs pour en revenir à La Moche, et puisqu’il a fallu la tenir au courant de ma rupture (bah oui, ça fait partie de la vie de Biboune après tout) elle semble s’être calmée. Au pire un peu plus un peu moins, elle a déjà fait assez de mal comme ça, ça ne changerait rien… Bref, pour le moment, rien de nouveau du côté JAF…



Second Point : Funkydaddy et ses problèmes.

Alors là, tu vas être fixé tout de suite. Je ne picole plus, je suis allé aux réunions des AA, et franchement, même une saison complète de Derrick en VHS c’est plus marrant. Sans vouloir tomber dans le péjorativement incorrect, j’ai rencontré des gens, entendu des histoires qui m’ont scotchés. D’origines socioprofessionnelles et d’âges divers, ces personnes m’ont à la fois touché, horrifié, ému, révolté, mais toujours sensibilisé au fait que le petit verre c’est toujours un coup de pelle de plus creusé dans la tombe dans laquelle on finit par s’enterrer vivant, ou mort, mais toujours seul.
Les réus, c’est une chose, le plus important reste l’après réu, quand tu restes à papoter avec les gens qui t’ont demandé de leur en dire un peu plus, ou ceux qui t’ont le plus intéresser, et vers lesquels tu vas. Pas par voyeurisme primaire, mais simplement pour échanger de manière un peu plus confidentielle sur leur histoire ou la leur. Quoi qu’il en soit ça a été bénéfique pour moi, je n’ai plus le besoin d’y aller, j’y ai pris tout ce que j’avais à prendre, laissé tout ce que j’avais à vider de mon sac. Bon ok, ça fait un peu secte quand même, mais le principal est de pouvoir parler, sans être jugé, d’être compris, d’être conseillé.
Quoi qu’il en soit, j’ai laissé ce problème de côté. Pas par volonté de Lui plaire entendons nous bien, mais simplement pour me sentir mieux, en paix, affronter la réalité, ne pas vivre dans un perpétuel épisode des Bisounours, qui en fait ressemble à Chucky et qui recommence chaque jour. Je ne vais pas te mentir et te dire que je suis au stade de refuser TOUS les verres, ce serait refuser la réalité. Mais je suis conscient de l’importance que ça a, de temps en temps, d’apprécier un verre ou deux avec des amis. J’ai bien écris de temps en temps et un verre ou deux. L’alcoologue rencontrée en marge de ces réunions m’a bien dit que ce n’était pas, dans un cas comme le mien, « grave » de vider un petit verre (petit hein) quand on est bien accompagné, mais que le plus important c’est de savoir refuser, ne pas boire seul, ni systématiquement parce qu’on vous le propose. Je ne sais pas si tu saisis bien la différence, mais moi, je l’ai fais, ça me va, je me sens plus fort et fier de moi.





Troisieme point : Fat Daddy Vs Funky Daddy.

Le 15 février de cette année, j’avais démarré un régime (LE régime du moment, mais le seul qui fonctionne vraiment) pour me sentir mieux dans mes baskets, pouvoir me bouger plus et puis aussi pour Lui plaire (bah oui on va pas se le cacher). Au bout de 109 jours de régime suivi, de manière beaucoup plus assidue qu’au départ, j’en suis à une perte totale de 15KG. Et 15Kg de moins, ça se sent tout de suite quand tu veux courir, monter des marches, attraper ton RER, trouver des fringues… (ou même faire des trucs d’adultes, ça marche aussi :D ).
J’ai donc suivi Ses conseils à l’époque car Elle était mon coach, suivant Elle aussi ce régime et ayant converti ou conseillé pas mal de monde à le suivre.
Aujourd’hui, les résultats sont là : je suis passé de 90 à 75Kg, d’une IMC de 27.62 à 23.15, d’une taille 44 à un 40, du L au M. J’ai encore plus envie de faire du sport, de manière quotidienne c’est entre 30mn et deux heures. Le plus souvent deux heures, mais la demi heure est un minimum syndical à faire pour que je me sente bien. Ça me canalise, me permet d’évacuer, me fait mettre mon énergie contenue au service du corps, me fais sortir de la sueur et des larmes (d’effort) au lieu de sortir de la colère ou autre forme négative d’expression. Je me sens apaisé grâce à ça (beau gosse aussi !!!) et je remercie chaque jour LA personne qui m’a mis le doigt dans cette perte de poids. J’y parviens, je me maintiens, j’entretiens ma condition, je me sens mieux, et j’en ai besoin surtout !



Quatrième point : Le poids du passé.

Manifestement, je n’avais pas réussi à exorciser tous mes démons avec ma première thérapie. J’ai entrepris de vider une nouvelle fois mon sac, de manière suivie, et une nouvelle fois depuis le début. C’est pas super facile, ça ne fait pas toujours plaisir, mais ça permet de mettre le doigt sur ce qui me hante et d’accepter de vivre avec (euh… excuse moi, mais c’est pas ça le principe d’une thérapie, vieux ?). Je suis donc allé « consulter » comme on dit dans les salons parisiens, ou « parler à mon psy » comme on dit dans le monde réel. Bah voilà quoi… j’ai tout dis, repris chronologiquement chaque période de ma vie, pleuré, ris, pensé, remis en question pas mal de choses, accepté d’autres. Ça aussi ça a été bénéfique. J’en ai fais le tour, ce fut bref, mais intense, fort, drôle, triste, dur (tard et cher :p) mais toujours dans l’optique de laisser cette valise sur le quai quand j’en aurais fini. C’est donc ce qui s’est passé. Funky a tout dit, Funky a accepté, Funky a mis le feu à la valise qui pesait lourd mais louuuuuurrddd….



Cinquième point : Time is money, time is on my side.

Comme je l’ai dis plus haut, euh… à la seconde ligne en fait :p j’aurais 32 ans demain. Je suis à une étape de ma vie où, avec tout ce qui vient de se passer, tout ce que j’ai fais, tout ce que je ME suis fais, il m’est important de gagner de l’argent. J’ai presque toujours travaillé dans le seul optique de faire ce qui me plaît (mais j’ai toujours travaillé en tout cas), et ça fait maintenant 8 ans que je travaille dans l’univers musical. Sauf que la musique mon pote, ça paye que dalle !!! Alors j’ai entrepris de bosser pour remplir mon frigo, me payer les vacances que je veux et un cadre de vie pour Biboune et moi à la sueur de mon front. Ce qui m’intéresse maintenant, c’est simple : gagner de l’argent. Même si pour cela je dois faire des heures, ou partir en déplacement toute la semaine, pas de souci. Puis de toute façon, je vis aujourd’hui plus seul que jamais (je parle de vivre chez moi, mon entourage est aujourd’hui plus présent que jamais pour moi). Donc, c’est reparti : CV, lettres, entretiens, négociations, costard, cravate, new hair cut…. Le seul souci, c’est que comme tu le sais, on est en pleine crise (et pourtant notre président que nous chérissons nous dit le contraire o_o) et il est difficile de trouver un salaire convenable. Je me suis déjà fais doublé sur 4 postes potentiels parce que les autres candidats s’offraient à 10K€ annuels de moins que moi. Mais comment le mec peut faire du commerce de manière convenable lorsqu’il ne sait même pas vendre sa propre tronche ????? Bref ! J’ai été approché par des sociétés dont la stabilité et la pérennité ne sont plus à prouver. Pour le moment, je garde tout ça secret… ça bouge, ça deal sévère, mais je préfère rester dans ma boite, à faire ce qui me plaît et qu’on me lâche la grappe, plutôt que de partir tout recommencer ailleurs pour gagner moins de ronds.


C’est à peu près tout ce dont j’avais envie de te parler.


Merci de ton attention, tu peux reprendre une activité normale. Mais surtout, profite de ta vie, profite…




mardi 29 juin 2010

Biboune se rend compte de plein de choses...


Il a 4 ans et demi maintenant, il voit ses copains de classe rentrer avec leur père, leur mère ou les deux. Lui ne sait que le matin même qui va l'accompagner, venir le chercher: Sa mère, son père, ses grands parents, la nounou.... Sa mère ne le consulte jamais pour savoir s'il attache de l'importance à cela, et quand il exprime le souhait que ce soit moi qui m'occupe de lui, elle n'y attache aucune importance.





Et bien, si enfin! Ouais bah il est temps au bout de 4 ans….





Elle s'est rendu compte que Biboune rentrait peu à peu dans le syndrome du fils de parents séparés:


- Les dessins sur lesquels il se représente toujours entouré de ses deux parents, pas de l'amie de Papa ou de celui de Maman.


- Et pourquoi mon papa il ne vit pas dans ma maison?


- Et pourquoi la maison de mon papa ce n’est pas ma maison?


- Et pourquoi je ne vois pas mon papa tous les jours????? (Parce que ta mère m'a trainé dans la merde pour pouvoir t'avoir pour elle toute seule sans se soucier de ce que tu voulais mon petit).


Et c’est là qu’elle m’a surpris, pour la seconde fois (toi qui n’a pas suivi, tu as un rappel des faits ici : Vas y clique ) en me tenant au courant de ses état d’âme, sous couvert de se préoccuper de ce que Biboune exprimait comme mal être. Dans ces cas là je ne prends que ce qui concerne mon fils, ça donne à peu près ça :


-          Allo ?


-          Oui c’est moi (Ze ugly), je t’appelle parce que ton fils me parle beaucoup du fait que nous ne vivons pas ensemble, et moi ……………………….(bug de mon cerveau)………………. Parce que bon, il se pose pas mal de questions





Enfin vous voyez le genre quoi…





Bref, tout ça pour dire que Biboune est en plus au courant de pas mal de choses en ce moment : il a su que je n’étais plus avec celle que j’ai tant aimé. Il a bien fallu le tenir au courant. Il sait que nous ne sommes plus ensemble, qu’il ne nous verra plus comme nous pouvions l’être avant. Il a fallu prendre des gants, lui expliquer tout ça en se mettant à son niveau, tout en lui affirmant bien les choses. Ça lui a fait du mal je le sais, j’ai détesté le lui dire, mais il fallait qu’il soit au courant, qu’il sache ce qu’il se passait dans la vie de son père.





Ceci étant dit, il faut se préoccuper de ce qui est entrain de se passer dans sa petite tête. Il va aller faire une petite visite chez un pédo-psy pour évaluer sa situation, qu’il puisse mettre des mots sur des sentiments, qu’il sache pourquoi il se sent aussi mal ces derniers jours, qu’il sache aussi pourquoi les relations d’adultes ne sont pas toujours cousues de fil blanc. J’ai tenté une explication, mais étant moi-même affecté par la situation, j’ai peur de ne pouvoir arriver à lui dire simplement ce dont il est question. Entendons nous bien, je ne parle pas de ma rupture récente, mais je suis en effet affecté par la manière dont mon fils aborde la séparation de ses parents, du mal que cela peut provoquer pour lui, pour la manière dont il voit ses parents dans un monde idéal. Donc tout ça se met en place, il va ainsi extérioriser ce qu’il ressent. Je suis sûr que tout cela lui sera bénéfique, que j’en apprendrai un peu plus sur lui, qu’il saura s’exprimer clairement, et ainsi relativiser tout cela.





Le plus important, et cela l’a toujours été, c’est que Biboune se sente bien. 





D'ailleurs, il se sent bien quand il fait l'idiot avec Elle sur cette musique:



mardi 8 juin 2010

Voilà...

J'avais hésité à publier ce billet.
je l'ai fais
je l'ai supprimé
puis finalement, je le laisse car c'est bien de reconnaître quand on a foiré aussi!!!!!!








Voilà, Elle est partie.

Tout ce que j’avais rebâtit l’incluait. Elle faisait partie intégrante de mon nouveau projet de vie. Son projet était le mien, mon projet était le sien, tout ça aurait été notre vie.

Trop laxiste, trop attentiste, trop suiveur, je n’ai pas su voir qu’Elle s’éloignait peu à peu et que je la négligeais jour après jour. Aujourd’hui il est trop tard pour faire machine arrière. Elle ne reviendra pas. Quoi que je fasse Elle ne sera plus jamais à mes côtés. Plus jamais je ne sentirai sa peau. Plus jamais je ne verrai son sourire. Plus jamais je n’entendrai son rire. Plus jamais je ne sentirai son parfum. Plus jamais nous ne nous promènerons main dans la main. Plus jamais Elle ne se blottira contre moi au cinéma lorsqu’une scène lui fera peur, ni ne me caressera la main durant les deux heures d’un film. Plus jamais je ne la suivrai a porter ses sacs de vêtements lors de ses phases de Pretty Woman, ni n’aurai à lui donner mon avis sur ses choix de vêtements. Plus jamais je ne poserai ma tête sur son ventre, à lire un bouquin sur la plage. Plus jamais je ne sentirai ses mains réconfortantes lorsque je me sens triste à en mourir. Plus jamais je n’aurai hâte de voir défiler les minutes à l’idée de la retrouver le soir. Plus jamais nous ne flânerons devant les vitrines des bijoutiers ni n’essayerons d’alliances. Plus jamais je ne la regarderai dormir le WE lorsque je m’éveillais avant Elle et que sa sérénité me rendait paisible et m’emplissait de bonheur pour toute la journée. Plus jamais je n’aurai la fierté de voir la jalousie dans le regard des autres envieux me voyant avec Elle. Plus jamais je ne partagerai la minuscule salle de bains avec Elle le matin avant de la quitter pour la journée de travail. Plus jamais je n’éprouverai la tendresse ressentie lorsque je la voyais sucer son pouce, comme une enfant, comme mon enfant.

Je n’ai qu’à m’en prendre qu’à moi. Il s’agit à présent d’avancer pour moi, et pour Biboune. La machine est relancée. Elle n’a jamais été arrêtée, mais tout s’est mis en marche en même temps, et, je n’ai pas su exprimer à quel point j’avais besoin d’Elle dans ces moments là. J’ai couru plusieurs lièvres à la fois : recherche d’appartement, planifications des projets, reprise de mon combat judiciaire face à la moche. Je me suis enterré dans tous ces projets, ne sachant par quel bout prendre tout cela, pas assez d’épaules pour tout prendre en main, pas assez de maturité pour m’imposer en tant qu’homme du couple, lui montrer de quoi je suis capable.

J’ai perdu à ce jour 12 kilos en trois mois, au départ pour l’aider dans sa démarche de remise en forme, puis aussi pour lui plaire, et pour me sentir mieux dans ma peau. Malheureusement, j’ai cessé petit à petit de la soutenir en faisant entorses sur entorses à chaque occasion : une bière par ci, un whisky par là (enfin un, soyons clairs, en soirée, je ne les comptes pas…. Et j’aurais dû m’arrêter au compte de zéro et privilégier le coca qui porte le même chiffre) un mac do qui me souriait, etc etc. Je me rends compte, trop tard, que je n’ai pas su lui apporter ce dont Elle avait envie.

Ma Princesse, Ma Puce, Mon Amoureuse, Mon Panda, Ma femme, Ma Moitié, Mon Trésor me manquera, tout le reste de ma vie.




Ceci remet en question mon combat (que j’ai repris) pour la garde de Biboune. L’argument principal de cette démarche étant que j’avais une situation stable depuis trois ans et huit mois (jours pour jours) sur le plan affectif. Je mettais en avant le fait que mon bonhomme n’avait connu comme Belle-Maman (oh oui, belle dans tous les sens du terme) que cet ange descendu du ciel pour m’être présenté, et dont je suis tombé éperdument amoureux au premier regard. Ses prises et pertes de poids n’ont jamais modifié l’amour que je porte toujours dans mon cœur. Je l’aime cérébralement en premier lieu, Elle a l’intelligence des personnes battantes et cultivées, physiquement ensuite. Quoi que fassent ses mensurations, elle partage mon cœur avec Biboune, à parts égales.
Tout en Elle est ce dont j’avais toujours rêvé. Elle est celle que je cherchais depuis presque 32 années. Dois-je encore chercher pendant 32 nouvelles longues années pour ressentir un sentiment aussi fort ?

Aujourd’hui je me pose des questions :
Suis-je apte à élever seul mon fils quand je vois le gâchis que j’ai fais de mon couple ???
Suis-je assez solide pour lui montrer ce dont je suis capable et regagner sa confiance ??? (Pas dans le but de la reconquérir puisque sa décision est irrévocable, mais pour lui montrer que je suis capable de faire face à tout ça, seul, et ainsi remonter dans son estime)
Suis-je celui qui devait l’accompagner dans sa vie, même si tout est perdu ?
Serai-je assez fort pour accepter de la voir comme une amie et non plus comme petite amie ? (inévitablement, je ne pourrais me passer de sa présence. Et je préfère que les sentiments soient plus légers si c’est le prix à payer pour pouvoir passer du temps en sa compagnie)
Qu’est-ce que j’ai pu faire pour me laisser en arriver là ?

Ça, je le sais !

Le mois de Mai a été terriblement éprouvant pour moi : perte d’argent sur mon salaire, perte de poids, perte de mon frère « adoptif », manque de sommeil engendré par tout ça, recherches d’appartement au point mort, négociations pour un nouvel emploi (également au point presque mort), démarches pour le PACS qui n’aboutissent pas simplement parce que la préposée aux actes civils laisse courir ma demande depuis deux mois. Enfin, plein de choses qui ont fait que je me suis laissé porter. Je n’ai même pas eu la force d’écouter ce qu’Elle avait à me dire quand Elle m’a dit « je crois que je ne t’aime plus » (je préfère la chanson de Cali à la triste vérité qui a claqué dans l’air). De son côté, Elle a vu ses démarches aboutir, et je comprends qu’Elle ait du mal à accepter que les miennes n’évoluent pas, juste par un concours de malchance.
De plus, Elle a une aversion envers tout ce qui touche à l’alcool. Moi, beaucoup moins, et pourtant j’aurais dû me méfier en étant fort de mes expériences passées vis-à-vis de ce fléau, les exemples proches au sein même de ma famille. Certes je ne bois pas tous les jours, mais lorsque je sors, je ne dis pas non (comme je le dis plus haut) à un verre, voire plusieurs. Sans pour autant me mettre la tête à l’envers. Mais c’est un vrai poison. J’ai su être sobre lorsqu’il s’agissait de faire un test de Gamma GT pour le dossier de garde de Biboune, et je n’ai même pas su décoder les signaux d’alarmes qu’Elle me lançait à ce sujet. Quel con, mais franchement quel pigniouf quoi ! Le mec ne sait même pas rendre sa femme heureuse en refusant simplement l’ivresse dont il n’a pas besoin pour s’amuser et qui ne fait que s’éloigner Celle qu’il aime. Franchement, quand je pense à ça, je me mettrais des baffes si je me croisais. Je ne dis pas ça pour déconner, je ressens vraiment le poids de l’imbécilité dont j’ai fait preuve et de l’immobilisme face à cette situation. C’est pourquoi dès ce soir je file à une réunion des Alcooliques Anonymes. Je fais un point sur ma situation en regard de ce problème. Si le prix à payer pour changer son regard sur moi, et m’apporter du bien être dans ma vie future avec mon fils passe par l’abstinence, je serai le moine des AA. Par la même occasion, je vais rencontrer un psychologue qui me renseignera sur les démarches à suivre pour bénéficier de consultations gratuites, ou du moins prises en charge par la Sécu.
Ceci est en fait le second point noir qui nous a menés droit dans le mur, uniquement par ma faute. Lors de la première salve concernant la garde de Biboune, j’ai consulté un psychothérapeute pour m’aider à exorciser les problèmes qui me freinaient, ceux auxquels je n’avais pas voulu faire face et qui me pourrissaient en m’empêchant d’avancer dans ma vie d’homme, en tant qu’être humain accompli et dans la maturité due à son âge. Hors, les consultations, non prises en charges, me coutaient 200€ par mois. Beaucoup plus que ce que pouvait me permettre de dépenser en regard de mes charges mensuelles. Et pourtant, ces discussions me faisaient un bien fou, m’apaisaient, me permettaient de mettre des noms ou des raisons sur mes colères, sur mes sentiments renfloués au plus profond de moi. Et une fois de plus, quel pigniouf ! Au lieu de réagir en me mettant à chercher une CPM (Consultation Psychologique Médicalisée) prise en charge par notre bonne vieille Sécu, je n’ai pas réagi et me suis laissé aller à la fatalité en me disant que je reprendrai le fil des consultations quand les fonds me le permettraient. Mais, mon petit père, ceci n’arrive jamais !!! On n’est pas au pays des Bisounours. Si tu ne cherches pas, tu ne trouves pas. C’est aussi simple que ça. Et en plus, je ne me suis même pas aperçu que ces consultations me faisaient du bien à moi, et par voie de conséquence à Elle, à notre couple.

Dès aujourd’hui, tout ça se met en place, je consulte dès ce soir. J’espère pouvoir faire de mon mieux pour me procurer le bien être auquel je n’ai finalement jamais accédé. J’espère ainsi réussir entant que père, là où j’ai échoué entant que fiancé. Nous parlions, il y a quelques jours seulement, du bonheur que nous aurions avec notre ribambelle de métis qui auraient été, à n’en pas douter, beaux à tomber. Dés lors, tout ceci fait partie du rêve. Je ne verrai jamais quels auraient pu être leur visage, ni s’ils auraient eu l’intelligence et la combativité de leur mère, ni s’ils auraient été autant pipelettes !!! ça je le regrette, sincèrement, du plus profond de mon cœur je le regrette. Je sais aussi que je n’ai qu’à m’en prendre qu’à moi. Je suis le seul responsable de ce gachis, cet échec cuisant. Et c’est pourquoi, au lieu de m’accabler et me morfondre, je vais me montrer que je peux arriver à surmonter tout ça et être enfin fier de moi.

jeudi 3 juin 2010

Et bah tu commences bien toi!

Jeudi matin, fin de semaine mouvementée, le téléphone sonne :

« - Allo ?
- Oui c’est moi (La Moche) , ça va ?
- Oui ça va merci.

Je sens monter la pression, parce que lorsqu’elle m’appelle, en général c’est pour endosser sa casquette de cadre : elle sème la merde et disparaît pour le reste de la journée !

- ça va. Je t’appelle parce que j’ai une mauvaise nouvelle !

Bon, qu’est-ce qu’elle va encore m’inventer ??? A-t-elle reçue un courrier de mon avocate ? Part-elle rejoindre son pou sur son île ? A-t-elle décidé de me laisser mon fils, ce qui serait une mauvaise nouvelle seulement pour elle en fait !

- ah ? Bah vas-y raconte…
- Voilà, ton fils a été puni ce matin.
- PARDON ?????

Sentiment mitigé entre la satisfaction de savoir que son appel n’était pas pour un énième coup de crasse, et la surprise que mon fils de 4 ans commençait à se faire remarquer en classe, et pas dans le bon sens du terme.

- Et bien il a été puni avec son meilleur copain parce qu’ils ont tapé sur X (appelons là l’ ‘’amoureuse’’).

La vache ! il commence tôt lui. Je vais te serrer la vis moi tu vas voir, ça va te faire tout drôle !!!

- Euh… oui ! c’est l’instit’ qui t’en a parlé, c’est lui ? Qu’est-ce qui s’est passé ?
- Et bien ils lui ont tapé dessus pendant la récréation. La maîtresse les a punis, ils sont séparés en classe maintenant.
- Ok ! Bon. Il est là ? Passe le moi s’il te plaît.





Voix de fluet qui vient de se faire caca dessus et qui n’avait pas cru que sa mère mettrait à exécution sa menace d’appeler le padre pour que Biboune se prenne une rouste :

- Allo papa.
- Je ne suis pas content ! c’est quoi cette histoire ?
- Je le referai plus, j’ai promis, j’ai été puni.
- Tu referas plus quoi ? Qu’est ce qui s’est passé là ?
- Bah euh… j’ai euh…
- J’attends !
- Bah j’ai tapé mon amoureuse.
- Non mais tu te crois où ? T’es à l’école bonhomme, t’es pas sur un ring de catch ? c’est quoi ces manières ? c’est comme ça que je t’ai appris à te conduire avec les autres ???
- J’ai promis papa, pardon.
- T’as promis quoi ?
- Que je recommencerai pas.
- Bah ça, t’as pas intérêt !!! En plus vous étiez à deux garçons sur elle, j’espère que t’es fier, que tu te sens fort, parce que je vais te montrer moi ce que ça fait de se faire taper par des plus forts que soi. En plus t’as tout gagné, tu as été puni à l’école, tu as été séparé de ton copain, et on va en reparler demain crois moi. (parce que demain, c’est mon weekend !!!!!!! youpi !!!!!)
- Je m’excuse papa.
- Tu t’excuse de quoi ?
- D’avoir tapé mon amoureuse, maintenant je suis puni et t’es pas content

Ouais bah heureusement que je ne le suis pas, parce qu’à entendre la moche derrière et ses « c’est pas bien chéri, non, oulala, dis donc, maman va pas être contente », bah c’est pas comme ça qu’il faut le lui dire, il a 4 ans. C’est une gosse pas un bébé. Si tu ne lui serres pas la vis maintenant il va te bouffer !

- ça c’est clair que je ne suis pas content. Aujourd’hui t’es chez maman, mais dis toi que demain, on va reparler de tout ça entre nous, et ça va barder !
- oui papa, à demain.

(à demain mon bonhomme tu me manques terriblement et j'arrive jamais à t'avoir au téléphone, et quand ta mère fait enfin en sorte qu'on puisse se parler, c'est pour que te dispute)

Voyons le premier point positif depuis longtemps : La Moche s’en remet à moi quand la situation devient tendue !

jeudi 20 mai 2010

Toi le frère que je n'ai jamais eu...


Le 22 Janvier 1985, j’ai débarqué dans la vie de tes parents. Ils m’ont ouvert le cœur, leur maison (et aussi leur frigo) parce que ta mère, dans sa bonté légendaire, ne voulait pas qu’un gosse de 7 ans se retrouve seul parce le père de celui-ci bossait tout le temps ou partait en déplacement, et pas que…
Bref, c’est à ce moment là que je t’ai connu ! Tu étais fils unique et tu m’as avoué, il y a peu de temps, que tu te réjouissais à cette époque d’avoir enfin un « petit frère » ! Quel honneur pour moi, quelle fierté d’être considéré en tant que tel !
A cette époque, ce dont je me souviens, avec les priorités qui étaient les miennes à cet âge là, c’est que je pouvais venir chez toi regarder la chaine cryptée quand les décodeurs étaient encore à touche, qu’il fallait rentrer un nouveau code tous les mois. Je me souviens aussi des parties endiablées sur les super consoles de jeu de l’époque, les manettes à fil qui nous permettaient juste de faire avancer ce qui devait ressembler à un personnage !!!!
Puis j’ai grandi, et lorsque je suis entré dans l’adolescence, on s’est découvert un nouvel intérêt commun, la musique et particulièrement le Rock. C’est là que tu m’as montré « Excalibur », ta Gibson SG Standard de 1973, numérotée, montée spécialement en gaucher (oui tu avais des défauts, mais on faisait avec :D ), la même que ce bon vieux Angus. C’est un peu plus tard qu’on s’est mis à faire de la musique ensemble, avec les deux potes qui ne t’ont jamais quittés. Je me souviens des soirées passées à trouver de nouvelles compos, de nouveaux riffs, ou juste à cloper et refaire le monde un verre à la main (une binouze pour toi, rien d’autre !!!! :p ). Tu as été un modèle pour moi, tu m’as conseillé, écouté, consolé, poussé au cul lorsqu’il le fallait, mais jamais, JAMAIS, tu ne m’as jugé ou fait quoi que ce soit qui aille à mon encontre.












Puis ce crabe s’est emparé de toi, une première fois, tu l’as mis KO à la première reprise. C’était dur, mais tu avais le moral pour ne pas le laisser te bouffer. Tu l’as vaincu, et tu es revenu encore plus fort, encore plus fou, encore plus toi.
Mais c’était sans savoir que cette merde prenait note de ses batailles perdues, et qu’il allait une nouvelle fois te déclarer la guerre.
Cette fois, il ne t’a pas envoyé de semonces. Il s’est jeté corps et âmes dans le combat, attaquant par un autre flanc que celui où il avait été vaincu. Fort de ses expériences passées, il a su comment prendre le dessus.
Je suis venu te voir, te parler, alors que déjà la vie semblait quitter ton corps, peu à peu mais irrévocablement. Et même si on ne veut pas voir les gens auxquels on tient dans la situation où je t’ai vu, afin de garder en mémoire un meilleur souvenir d’eux, je me devais de garder ces dernières images de toi. Tu n’étais déjà plus le même, mais tu semblais apaisé, et rien que pour ça je ne regrette pas de garder ces dernières images de toi.

Il a fini par avoir raison de toi et t’as emporté le 16 mai de cette année.

C’est con, mais depuis j’ai cette impression que je ne suis pas vraiment seul, comme si un petit je ne sais quoi était assis sur mon épaule et me guidait à sa manière…

J’espère que de là-haut tu garderas un œil sur moi comme tu l’as toujours fais (si tu pouvais en profiter pour veiller sur Biboune, enfin si tu as le temps, je crois savoir que d'autres gratteux sont pressés de te connaitre et taper le bœuf avec toi :D )

jeudi 29 avril 2010

Mais de quoi je me mêle ????

S’il y a bien une chose qui me rebute, c’est de devoir me justifier auprès de la Moche. En particulier lorsque je prends des décisions qui n’ont rien à voir avec mon fils. La dernière en date : pourquoi, lorsque je pose une journée pour passer un moment sympa avec ma Princesse, faut-il que la Moche vienne me casser les %*µ$£ ?????

- ouais bah je viens d’appeler à ton travail (en même temps tu n’as que ça à faire) et ils m’ont dit que t’avais posé une journée de congés
- euh… ouais. Et alors ?
- bah tu ferais mieux de poser des jours quand t’as ton fils.
- Merci du conseil. Mais ça ne te regarde pas. Et je ne sais toujours pas pourquoi tu as essayé de me joindre au travail
- Si ça me regarde !
- Ah…. Non ! et sinon, donc, tu voulais quoi ?
- Rien !
- …




Donc :
  • J’aimerais bien que cette personne s’occupe de ce qui lui sert de coussin d’assise
  • Je ne me mêle pas de sa nouvelle vie de couple et j’aimerais aussi que la réciproque se vérifie
  • À cet instant, je ne savais toujours pas pourquoi elle cherchait à me joindre, mais je l’ai su peu de temps après, et comme dirait Corbier : « ça vaut son pesant de cacahuètes »




On pose l’action : c’est le vendredi des vacances, je dois aller chercher mon fils pour que nous passions notre « moitié » des vacances ensemble. Enfin ensemble, Il ira au centre de loisirs pendant que je serai au travail la journée. Ce soir là donc, je me pointe logiquement au domicile de la Moche pour aller chercher mon bonhomme à 19h pétantes, comme toujours. Je sonne à l’interphone, personne. J’insiste, toujours personne… Je l’appelle par téléphone, et c’est là que le drame se produit :D

- Je suis en bas de chez toi là. T’es où ?
- Bah je suis en courses. Mais tu fais quoi en bas de chez moi ?
- Je viens chercher mon fils, c’est les vacances…
- Ah oui ! …. mais non !
- Pardon ??????????????
- Bah oui, l’ordonnance du juge stipule que tu as la moitié des vacances, soit huit jours consécutifs, donc tu l’auras Lundi. (non je n’ai pas rêvé, elle a bien dit « stipule ». oui, oui, j’vous jure qu’elle a prononcé ce mot, imaginez à quel point j’ai pu être déstabilisé :p )
- (Enervé, mais courtois) QUOI ???????????????? Nan mais tu te fous de ma g****e là ???? et ça par exemple tu ne pouvais pas me le dire quand tu m’as soulé tout à l’heure au téléphone ??? (oui parce qu’en fait, c’est pour ça qu’elle a appelé au travail ce jour là)
- (narquoise) et bah non. C’est à toi de te renseigner (nananèreuuuuhhh…)
- Ouais sauf qu’à chaque fois les dates changent parce que ça t’arrange, tu fixes les dates et les horaires. Là tu me fais venir pour rien, je fais des bornes pour rien, et tu t’amuses de cette situation.
- Ouais bah c’est comme ça épicétou (re- nananéreuuuhhh)
- Bon, bah je l’ai dans l’os. Sauf que le bonhomme savait que je devais venir le chercher aujourd’hui. TU lui expliqueras pourquoi sa mère en décide autrement. Enfin comme tu ne le feras pas, je le ferai. Je lui dis tout à ce gamin. Pas de raison que je passe encore pour un pourri. (oui parce que dans ce genre de situation, alors qu’elle met son veto, elle explique toujours à mon fils que son père n’a pas eu le temps de venir, ou que j’ai plus important à faire. Sympa de dire ça à un môme de quatre ans…).
- Et bah ouais. (notez la répartie)
- Bien, bah je ne vais pas attendre non plus que tu changes d’avis, vu que ça n’arrivera pas. Donc je note bien le coup que tu viens de me faire, de LUI faire, et je le prendrai lundi, puisqu’il n’y a pas d’autre alternative…
- Et bah ouais (impression de déjà entendu ? bug dans la Matrice ?)
- Ok, salut !


Comme quoi, quand on essaie d’arranger la Moche, tôt ou tard elle ressort son vice et les coups bas, comme pour me remercier à sa manière de l’avoir arrangée. Cette personne a un mauvais fond, cela se vérifie chaque jour un peu plus. Le plus malheureux dans tout ça, c’est que le seul à en pâtir, c’est mon fils

vendredi 2 avril 2010

Sites sociaux et respect de la vie privée


Parfois, on s’évertue à protéger les gens, ne pas leur dire qu’on voit toujours des membres de son « ex » famille. Lors d’une séparation, tout devient « ex » :

  • La belle famille
  • la conjointe
  • la voiture (m'en fous je l'ai revendue depuis!!!)
  • les meubles
  • l’appartement (et quand c'est bibi qui se cogne la remise à neuf d'un appartement qu'il fini par quitter, bah ça fait c***r !!!!!!!! )
  • les « amis »

Hors, Et c’est mon cas, il se peut qu’une personne de son « ex » famille ait toujours été plus proche de vous que de son propre entourage. Cela peut provoquer des situations cocasses, ou hallucinantes. Quoi qu'il en soit, l'histoire en question est pour moi, euh... comment dire ça sans dire n'importe quoi, cette histoire est pour moi abracadabrantesque (Big up Jacquot :p ). 
Dans les faits, la moche est donc allée voir des photos que son cousin avait mis sur sa page fesse de bouc pour la naissance de sa petite princesse. Elle s'est aussi, par la même occasion, avec son flair de fox terrier, mise à fouiner dans les autres photos... Elle a donc vu que son cousin et moi nous nous voyions régulièrement, qu'on avait des loisirs en commun, qu'il faisait partie de mon cercle de proches. 

Il s'est méfié (tiens comme c'est bizarre) lorsque la Moche l'a appelé 5 fois en deux jours alors que ça fait deux ans qu'elle n'a pas pris une seule nouvelle, même pas de son petit cousin ou de la grosse qui était en cours. Ce qui lui a mis la puce a l'oreille, en plus de l'insistance,  c'est que la Moche était toute mielleuse. Là il s'est dit qu'elle lui préparait une offensive, mais il ne savait pas quoi.... Bah t'en fais pas, elle sait Elle!!!! oui parce que, en faisant un petit flashback, il s'est rappelé qu'elle l'avait supprimé de ses "amis" parce qu'elle savait déjà que le cousin me voyait... ouais ok, pour la maturité, envoie Adulte au 81212...





Branle bas de combat!!!! Le cousin me tient au courant de ça, il ne voulait pas que ça me pose des problèmes dans le sens où la Moche ne savait peut-être pas que ma Doudou partageait ma vie, etc... Je lui ai répondu que ça n'était pas grave, qu'Elle était de toutes façons au courant. Oui parce que quand on se voit on a d'autres sujets de conversation que la Moche et il avait donc un petit doute là dessus, qu'elle nous excuse d'avoir autre chose à faire que de parler d'elle hein!!!!
Donc, pour résumer le truc, le frère de la Moche veut maintenant "casser la gueule" a son propre cousin. En même temps, ça fait trois ans qu'il veut me faire subir le même sort, et connaissant le bonhomme, pas besoin de regarder par dessus mon épaule dans la rue. Puis bon, le mec qui menace son cousin et le père de son neveu, je me dis qu'il ne doit pas avoir le courant à tous les étages.... Bref!

Ceci dit, tout est rentré dans l'ordre au niveau de la confidentialité, la Moche est blacklistée de partout, plus d'accès aux photos ou aux infos. Le prochain coup, p'tet' bien qu'elle appellera pour demander des nouvelles de la petite princesse qui vient de naître, il serait temps de s'en inquiéter...

lundi 29 mars 2010

L'Enjeux de la nouvelle vie


La difficulté après une séparation, outre le fait de batailler pour ses enfants, c’est de trouver LA bonne personne pour refonder une famille. On parle alors de famille recomposée. On peut alors avoir le coup de foudre pour une personne qui a déjà des enfants, ou dans mon cas, pour quelqu’un qui n’en a pas. Et là, la subtilité de la relation réside dans le fait de maintenir cette relation stable, tout en ayant un petit bonhomme qui gambade entre les deux tourtereaux !!!!!
Pour reprendre mon histoire, j’ai eu la chance que Cupidon mette sur ma route cette splendide, intelligente, drôle, cordon bleu, et enthousiaste femme qui partage ma vie depuis. Je ne croyais pas que, et c’est normal vu l’histoire que je venais de vivre avec la moche, je pourrais me remettre aussi facilement dans une relation. Mais attention, soyons clair, il n’y a là aucune comparaison possible et envisageable entre ces deux personnes :
1-       parce que ça ne se fait pas
2-       parce que je n’en ai pas envie
3-       parce que franchement ça intéresse qui ?????? Hein ? :D

Donc, pour en revenir au sujet qui me turlupine, il s’agit donc pour Elle de trouver sa place au sein du binôme que je formais déjà avec mon fils. Et c’est là que Funkydaddy, dévoué mais un peu teubé aussi, a mis du temps à comprendre l’enjeu d’un tel positionnement.

Quels peuvent être les enjeux du rôle de belle mère ? Comment trouver sa place sans être une seconde mère ? Cette relation peut elle souffrir du fait qu’il s’agit de fonder une famille recomposée ?





Ma Doudou a toujours su « rester à sa place ». Dans ce sens il faut comprendre qu’elle n’interfère pas dans mes décisions vis-à-vis de mon fils, tout en sachant rester ferme lorsqu’il le faut ! (et quand on la connait on sait qu’elle ne lâche jamais rien…. Enfin je dis ça… :D). Parfois, elle sait être un bon soutien pour moi lorsque, au bout de 15 jours sans voir mon fils, il faut reprendre certains fondamentaux de l’éducation. Ces périodes là peuvent être difficiles à vivre, et on est vite tenté de se dire qu’une fois de plus on a le mauvais rôle, qu’on est le parent répressif. Dans ces situations là, et avec la pédagogie et le pedo-psychologie dont elle fait preuve, elle m’offre une aide sans faille et parvenant à ses fins là où je peux me sentir désœuvré face à un p’tit bout de 4 ans.
Cependant, il ne faut pas omettre le fait qu’un enfant de cet âge là est sans cesse en phase de test avec le parent qui dispose du DVH. Il voit bien comment se passent les rapports entre ses deux parents, il voit bien qu’il est l’enfant-roi durant les 15 jours où il vit chez sa mère qui le couve, le laisse faire à sa guise, etc.… Malheureusement pour lui, à la maison ça ne se passe pas comme ça. Il y a des choses sur lesquelles je suis intransigeant, et c’est juste normal : la politesse, bien se tenir à table, ne pas réclamer, arrêter les comédies à but « calinesque » (et dans ce domaine, le mien est un champion plusieurs fois oscarisé).

Et là, je comprends qu’Elle ait besoin, parfois, de profiter de SON temps libre à sa guise. Enfin, je fais le malin en disant ça, je ne le comprends que depuis peu de jours en fait. S’il est vrai que mon fils et ma Doudou s’adorent, il arrive que parfois ce bonhomme ait envie de battre des records dans le domaine de l’enfant demandant le plus d’attention au monde. Il ne sait plus quoi trouver comme excuse : entre les maux de ventre, de tête, des jambes, il les a à peu près toutes faites. Il faut parfois qu’Elle puisse avoir un peu de retrait par rapport à tout ça, même si au début de notre relation, cela a été clair que j’avais un fils, et que la condition sinéquanone pour que cette histoire fonctionne, c’était qu’elle en accepte les conséquences, et sa présence, qu’il s’agisse d’un DVH ou d’une résidence alternée. Non pas que mon fils passe avant Elle, mais qu’il était déjà là et qu’il était hors de question pour moi de faire sans lui.

L’avantage de ce type de relation, c’est que ma Doudou m’a fait le meilleur des compliments en me voyant évoluer avec mon fils. Elle est dorénavant convaincue que je suis un bon père, et vu le cruel manque de confiance en moi dont je peux faire preuve, ça met vraiment du baume au cœur d’entendre ça de la part de la personne que l’on aime.

Le pari est maintenant de pouvoir fonder notre propre famille, dans laquelle bien sûr mon fils aura sa place au même titre que ses futurs frères et sœurs. Il s’agit surtout de donner à chacun du temps, de l’attention, de ne se focaliser que sur NOTRE avenir commun : Elle, moi, mon fils, nos enfants (et p’tet’ bien un Bouvier Bernois si tout va bien). Maintenant que la Moche a décidé de nous laisser un peu de mou, j’espère que la partie engagée nous permettra de pouvoir compter sur mon fils au sein de notre nouvelle vie de famille….

mardi 9 mars 2010

La semaine du test, la semaine en de mise en situation !

Qui a dit que je ne savais pas m’occuper de mon enfant ? Qui a pu croire que seul, je ne savais m’organiser et gérer mon temps ? Qui sont mes détracteurs pour pouvoir juger de cela ? Lequel d’entre eux s’est au moins risqué à me donner ma chance pour je puisse prouver que j’étais capable d’intégrer la vie de mon fils, non pas en parallèle de la mienne, mais au sein même de ma propre vie ?



ça me fait typiquement penser à ce que je dis à mon enfant lorsqu’il me dit qu’il n’aime pas telle chose, ou qu’il ne sait pas en faire une autre. Je lui dis qu’il faut d’abord gouter avant de dire qu’on n’aime pas, ou qu’il faut essayer avant de dire qu’on n’y arrive pas. Et là, pour la première fois depuis mon passage devant le JAF, on me donnait ma chance de pouvoir concilier ma vie active et ma vie de père.



Rappel des faits et flashback :



Les vacances ont commencé à pointer le bout de leur nez, et avec elles, leur lot de complications dues aux multiples changements de direction décidés par La Moche. J’ai donc mon DVH, gracieusement accordé par le JAF, et celui-ci inclus également le partage par moitié de la garde de mon enfant lors des vacances scolaires, entre sa mère et moi. La chose étant couchée noir sur blanc sur l’ordonnance, elle était donc entendue pour moi !!! Après de multiples volte-face de La Moche (the Ugly pour les Anglos saxons qui prendraient le fil de l’histoire en marche), j’obtiens, non sans peine, mon droit à accueillir mon fils durant la seconde semaine des vacances.

Petit bonhomme est mis au courant un bon mois avant qu’il va aller au centre de loisirs, puisque les plans prévus tombent à l’eau au dernier moment sur simple décision de sa mère (ça bien entendu, je ne le lui dis pas, faut pas abuser de sa naïveté au p’tit père, et puis les histoires de grands….). Il est super content, sait qu’il va y retrouver des copains de son école, qu’il va y faire plein d’activités, et surtout qu’il passe la semaine « chez papa ». Et ça, quand c’est lui qui le dit, ça réchauffe mon p’tit cœur d’un coup !





LA semaine, THE week, a y est on y est !:



Premier bug, j’ai le droit de ne le récupérer QUE le dimanche matin, alors qu’il s’agit du premier weekend qui faisait partie de NOTRE semaine… Ok, bref ! Passons… (Mais je vous avoue que je rage quand même dans un petit coin de mon subconscient, même pour un jour, c’est MON jour !).

Donc bah un dimanche comme les autres : on se retrouve, enfin il retrouve surtout ses jouets et sa chambre ce petit ingrat :p je lui rappelle en même temps comment va se passer la semaine. Je l’emmènerai le matin au

-          « centre de loisirs là où y a mes copains »

Euh… nonobstant ton excitation tu vas arrêter de me couper la parole hein !

Donc je lui confirme qu’il va bien y aller

-          « et faire du toboggan et jouer au foot, et… »

NAN MAIS HOOOO !!!!! Espèce de mal poli, t’es bien le fils de ton père !!!

Et je lui redis surtout que c’est moi qui viendrait le chercher tous les soirs, et qu’il dormira à la maison. Il est devenu intenable, excité par la perspective des journées qu’il allait passer, et surtout car « ça me fais plaisir de rester toute la semaine avec toi papa… » (Cette séquence vous est offerte par Kleenex)




La semaine s’est super bien passée. Nous avons enfin vécu en condition réelle, comme s’il allait à l’école (puis à l’étude du soir évidemment). Lever à 7h, arrivée au centre à 8h15, retour à la maison à 18h30. Le bain (pendant ce temps papa faisait son boulot de père au foyer entre le linge, ménage, repas), le repas du soir pendant lequel il me racontait toute sa journée, et quand il démarre, c’est un vrai moulin à parole, mais quel kiff !!!!! Une petite demi-heure pour se poser devant un dessin animé, et zou le combo pipi-les-dents-au-lit (celui qui fait croix-croix-triangle-haut-carré-bas-triangle sur le jeu SuperDaddy 2010 disponible à la FNAC), lecture de l’histoire du soir avec les voix qui vont avec, ambiance Tex Avery, et puis finalement dodo à 20h30.



Alors ???? Kiki c’est qui s’organise super bien et qui n’a même pas peur ????



Bon, je vous l’accorde, avec un gamin aussi adorable que le mien, y a vraiment aucune panique à avoir. Ce n’est vraiment pas un enfant resté dans le mode areu-guiliguili, et ce n’est pas non plus une tornade qui détruit tout sur son passage !





LA vérité sort toujours…. :



La Moche a appelé tout le temps, normal me direz-vous, elle prend des nouvelles de son fils, c’est tout à fait normal… Mais bon, avec elle, rien n’est simple. Par exemple cet échange de SMS :

-          tout se passe bien ?

-          oui, aucun souci, il te racontera par lui-même

-          ok. je peux appeler à quelle heure ce soir ?

-          à 19h30, il sera sorti du bain

-          ok, alors, à 19h30.



Et qui est notre heureuse gagnante d’une magnifique montre à gousset mais qui ne sait pas lire l’heure avec les aiguilles ?????


Oui ! Tu as gagné, toi le petit frisé au fond : c’est La Moche !!!!!!



19h20 tapantes : Driiing Driiiing :

-          euh… On avait dit à 19h30, là il est encore au bain

-          ah ? il est dans le bain ?

-          bah oui, je t’avais dis que tu pourrais appeler à 19h30 sans problème !

-          ok ! je rappelle dans 10 mn alors ?

-          on va dire que 19h20 auxquelles on ajoute 10 mn, ça fait bien 19h30, je te laisse il est dans l’eau là….



19h30 re-tapantes : Driiing Driiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiing : (oh, ça va, on arrive !) je passe direct le téléphone à mon fils :

-          allo mon chéri, c’est maman ça va ?

-          Bah oui, ça va toujours avec papa ! (MOUAHAHAHAAHAH  le rire de Dr NO)

-          tu manges bien, tout va bien ?

-          oui, là je mange, bisou

Tuuut Tuuut  



Pas besoin de m’éterniser sur une chose, mon fils le lui a déjà confirmé : Tout se passe bien !

mercredi 17 février 2010

Du Syndrôme d'Aliénation Parentale ou SAP

Pour commencer, et pour toi au fond dans ta camisole qui sent ressurgir ta parano, non, il ne s'agit pas de ta pathologie :D

Que dit l'ami Wiki sur ce sujet:
"Le syndrome d’aliénation parentale (SAP) a été défini et décrit en 1986 par Richard Gardner. Selon lui, il s’agit d’un désordre psychologique qui atteindrait l'enfant lorsque l’un des parents effectue sur lui, de manière implicite, un « lavage de cerveau » visant à détruire l’image de l’autre parent. Lorsque l’opération réussit, l’enfant rejette ou diabolise ce parent qu’il aimait auparavant, et fait indissolublement corps avec le parent aliénant, conformément au désir de celui-ci. Dans une étude longitudinale de 700 divorces « hautement conflictuels » suivis pendant 12 ans, il fut conclu que des éléments du SAP sont présents dans la grande majorité des cas"
http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_d%27ali%C3%A9nation_parentale

Waouw!!!

merci dis donc, j'y vois plus clair!

Concrètement, le SAP, c'est quoi?
- non, petit gEEk de la gestion de systèmes d'entreprises, ce n'est pas le logiciel que tu chéries tant et qui te fais manger grâce aux facturation que tu fais pour chaque intervention sur ses bugs
- il s'agit simplement de dire du mal de son ex, directement ou indirectment à son enfant.
- mettre tout en œuvre pour s'approprier l'amour de son enfant au détriment de l'autre parent.

Pourquoi vous parler de ça?
Parce que depuis que j'entreprends, comme beaucoup, une "thérapie par le Blog" (merci ma puce), j'éprouve le besoin de parler de ce que j'ai vécu. Certains d'entre vous ne seront absolument pas intéressés par ce billet, mais bon, il me parait important d'en parler, car cela est beaucoup plus fréquent qu'on ne le croit. Surtout avec une Mère comme celle de mon fils!!!!!

Enfant de parents divorcés, j'ai aussi entendu tout au long de mon enfance ce genre de petites phrases qui peuvent paraitre anodines à ceux qui les formulent: "sa pétasse de mère", "son gros con de père"... Enfin vous voyez le genre. Sauf que les parents ont vite tendance à oublier que même si leurs enfants sont entrain de jouer, de regarder un dessin animé, ils ont toujours leurs oreilles qui traînent et entendent malgré eux ce qu'ils ne devraient jamais entendre. Comprenez bien, les enfants sont très malins, ils comprennent ce que vous dites. Même sans comprendre le sens de ces mots, ils savent que ce sont des "gros mots" (comme dirait mon fils avec ses gros yeux O_O ).
Pour en revenir au thème de ce blog, mon fils bien évidemment, je me suis aperçu que sa mère usait de ce genre de truc. En effet, Il me parle fréquemment du fait qu'il veuille venir me voir en semaine, que j'aille le chercher à l'école le soir pour qu'il dorme à la maison (oui, il a la chance que j'aie pu trouver un logement situé à 5mn de celui de sa mère). Moi, forcément, quand il me dit ça, ça me rebooste, je me dis qu'il veux de lui même venir me voir, qu'il se sent bien dans sa seconde maison, et surtout bien avec moi. Du coup je lui demande pourquoi il n'en parle pas à sa maman. Il me dit qu'il ne veut pas lui en parler pour ne pas se faire "gronder". Je lui ai dit qu'il n'y avait aucune raison qu'elle le gronde puisqu'il a le droit de dire ce dont il a envie ou non. Le weekend suivant, lorsque je suis allé le chercher chez sa mère, j'ai abordé le sujet avec elle (une des dernières fois où nous nous sommes parlés, ceci nous renvoie au billet précédent sur les conflits coparentaux) et avec mon enfant. Je lui ai donc demandé de dire à sa maman ce qu'il m'avait demandé. Il s'est exécuté, et elle m'a dit n'y voir aucun inconvénient. Honnêtement j'ai trouvé qu'elle avait abdiqué beaucoup trop rapidement, et connaissant la bête, c'était bizarre et ça n'augurait rien de bon!!!!!!!!
Bingo!!!!!!
Lorsque je lui ai demandé, par mail, quel(s) jour(s) de la semaine, et avec son accord, je pourrais prendre mon fils, elle a commencé par me sortir des excuses du style "non, pas ce soir ce n'est pas possible, tralala, blabla". OK. Mon boulot c'est d'argumenter et de relancer toute la journée, alors si ça concerne mon fils, je peux vous dire que je lâche rien!!!!! Je relance donc, je passe la journée sur un échange de mails dont je vous tairais la teneur par respect pour vos yeux chastes :p !!!! Finalement il a fallu attendre le soir pour avoir, verbatim, ceci:
"concernant ta demande, je ne vois pas l'intérêt pour [mon fils] de venir chez toi pour 1 nuit en semaine le soir"....


OK , bah merci, environ 24h à me faire tourner en bourrique pour me dire que finalement TU décides seule pour ton fils.... Là on est typiquement dans le cas d'un SAP. La mère de mon fils décide en accord avec son humble personne, et personne d'autre (hormis les conseils avisés de sa propre mère je pense) qu'il sera déstabilisé s'il vient voir son père en semaine... Elle est pas bonne c'te blague???

De mon côté, et ça rejoins encore une fois le bien fondé des échanges par mails, j'ai présenté cet échange à ma défendeuse qui est complètement d'accord sur le fait qu'il s'agit d'un SAP, et que devant un juge cela peut lui desservir car, logiquement, le JAF agit dans l'intérêt de l'enfant. Et si ce dernier veut voir le parent qui ne dispose que du DVH, il apprécie que les parents tentent de trouver par eux même une solution toujours en prenant en considération les souhaits de l'enfant.

Funkydaddy 1 point
La Moche 0 points