Du Syndrôme d'Aliénation Parentale ou SAP

Pour commencer, et pour toi au fond dans ta camisole qui sent ressurgir ta parano, non, il ne s'agit pas de ta pathologie :D

Que dit l'ami Wiki sur ce sujet:
"Le syndrome d’aliénation parentale (SAP) a été défini et décrit en 1986 par Richard Gardner. Selon lui, il s’agit d’un désordre psychologique qui atteindrait l'enfant lorsque l’un des parents effectue sur lui, de manière implicite, un « lavage de cerveau » visant à détruire l’image de l’autre parent. Lorsque l’opération réussit, l’enfant rejette ou diabolise ce parent qu’il aimait auparavant, et fait indissolublement corps avec le parent aliénant, conformément au désir de celui-ci. Dans une étude longitudinale de 700 divorces « hautement conflictuels » suivis pendant 12 ans, il fut conclu que des éléments du SAP sont présents dans la grande majorité des cas"
http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_d%27ali%C3%A9nation_parentale

Waouw!!!

merci dis donc, j'y vois plus clair!

Concrètement, le SAP, c'est quoi?
- non, petit gEEk de la gestion de systèmes d'entreprises, ce n'est pas le logiciel que tu chéries tant et qui te fais manger grâce aux facturation que tu fais pour chaque intervention sur ses bugs
- il s'agit simplement de dire du mal de son ex, directement ou indirectment à son enfant.
- mettre tout en œuvre pour s'approprier l'amour de son enfant au détriment de l'autre parent.

Pourquoi vous parler de ça?
Parce que depuis que j'entreprends, comme beaucoup, une "thérapie par le Blog" (merci ma puce), j'éprouve le besoin de parler de ce que j'ai vécu. Certains d'entre vous ne seront absolument pas intéressés par ce billet, mais bon, il me parait important d'en parler, car cela est beaucoup plus fréquent qu'on ne le croit. Surtout avec une Mère comme celle de mon fils!!!!!

Enfant de parents divorcés, j'ai aussi entendu tout au long de mon enfance ce genre de petites phrases qui peuvent paraitre anodines à ceux qui les formulent: "sa pétasse de mère", "son gros con de père"... Enfin vous voyez le genre. Sauf que les parents ont vite tendance à oublier que même si leurs enfants sont entrain de jouer, de regarder un dessin animé, ils ont toujours leurs oreilles qui traînent et entendent malgré eux ce qu'ils ne devraient jamais entendre. Comprenez bien, les enfants sont très malins, ils comprennent ce que vous dites. Même sans comprendre le sens de ces mots, ils savent que ce sont des "gros mots" (comme dirait mon fils avec ses gros yeux O_O ).

Pour en revenir au thème de ce blog, mon fils bien évidemment, je me suis aperçu que sa mère usait de ce genre de truc. En effet, Il me parle fréquemment du fait qu'il veuille venir me voir en semaine, que j'aille le chercher à l'école le soir pour qu'il dorme à la maison (oui, il a la chance que j'aie pu trouver un logement situé à 5mn de celui de sa mère). Moi, forcément, quand il me dit ça, ça me rebooste, je me dis qu'il veux de lui même venir me voir, qu'il se sent bien dans sa seconde maison, et surtout bien avec moi. Du coup je lui demande pourquoi il n'en parle pas à sa maman. Il me dit qu'il ne veut pas lui en parler pour ne pas se faire "gronder". Je lui ai dit qu'il n'y avait aucune raison qu'elle le gronde puisqu'il a le droit de dire ce dont il a envie ou non. Le weekend suivant, lorsque je suis allé le chercher chez sa mère, j'ai abordé le sujet avec elle (une des dernières fois où nous nous sommes parlés, ceci nous renvoie au billet précédent sur les conflits coparentaux) et avec mon enfant. Je lui ai donc demandé de dire à sa maman ce qu'il m'avait demandé. Il s'est exécuté, et elle m'a dit n'y voir aucun inconvénient. Honnêtement j'ai trouvé qu'elle avait abdiqué beaucoup trop rapidement, et connaissant la bête, c'était bizarre et ça n'augurait rien de bon!!!!!!!!
Bingo!!!!!!
Lorsque je lui ai demandé, par mail, quel(s) jour(s) de la semaine, et avec son accord, je pourrais prendre mon fils, elle a commencé par me sortir des excuses du style "non, pas ce soir ce n'est pas possible, tralala, blabla". OK. Mon boulot c'est d'argumenter et de relancer toute la journée, alors si ça concerne mon fils, je peux vous dire que je lâche rien!!!!! Je relance donc, je passe la journée sur un échange de mails dont je vous tairais la teneur par respect pour vos yeux chastes :p !!!! Finalement il a fallu attendre le soir pour avoir, verbatim, ceci:
"concernant ta demande, je ne vois pas l'intérêt pour [mon fils] de venir chez toi pour 1 nuit en semaine le soir"....

OK , bah merci, environ 24h à me faire tourner en bourrique pour me dire que finalement TU décides seule pour ton fils.... Là on est typiquement dans le cas d'un SAP. La mère de mon fils décide en accord avec son humble personne, et personne d'autre (hormis les conseils avisés de sa propre mère je pense) qu'il sera déstabilisé s'il vient voir son père en semaine... Elle est pas bonne c'te blague???

De mon côté, et ça rejoins encore une fois le bien fondé des échanges par mails, j'ai présenté cet échange à ma défendeuse qui est complètement d'accord sur le fait qu'il s'agit d'un SAP, et que devant un juge cela peut lui desservir car, logiquement, le JAF agit dans l'intérêt de l'enfant. Et si ce dernier veut voir le parent qui ne dispose que du DVH, il apprécie que les parents tentent de trouver par eux même une solution toujours en prenant en considération les souhaits de l'enfant.

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La Moche 0 points

Coparentalité et communication

Qu'est-ce que la coparentalité??? 

C'est lorsque deux parents ne vivant plus ensemble doivent composer avec le mode éducatif de l'autre partie pour agir au bénéfice de l'équilibre du ou des enfants. Pour cela il faut cependant respecter le fait que l'autre parent dispose aussi de son autorité parentale et donc que vous n'êtes pas seul(e) décisionnaire de tout ce qui se rapporte à votre enfant

L'ami Wiki nous dit ceci:
( http://fr.wikipedia.org/wiki/Coparentalit%C3%A9_%28concept_juridique%29 )

"Le principe de coparentalité repose sur le fait qu'un enfant a toujours et dans tout les cas, le droit de conserver une relation équilibrée avec ses deux parents, même s'ils sont séparés ou divorcés, à moins qu'il soit reconnu utile de le séparer d'un ou de ses deux parents.
Un tel droit est fondé sur le fait qu'être parent est un engagement qu'un adulte prend par respect pour son enfant."

L'énorme paradoxe de la séparation, c'est de devoir composer tout le restant de sa vie avec la personne avec laquelle on a le moins envie de partager. Cependant, pour savoir ce qui se passe dans la vie son enfant lors d'un DVH (Droit de Visite et d'Hébergement), on est bien obligé, un minimum d'en parler avec son EX:

• "Qu'est-ce qu'il  a mangé à la cantine"
• "Comment ça se passe à l'école"
• "Comment on s'organise pour les vacances"
• "c'est quoi cette histoire de lui faire faire un saut en parachute à 2 ans et demi???" O_O

Tout ça constitue donc autant de raisons de DEVOIR parler à l'autre partie, et donc autant de motif de se faire rembarrer... Pour ma part, j'en arrive à recevoir des menaces physiques, en plus des insultes... Enfin bref! 

Après moultes tentatives de discussion pour savoir ce qui se passait dans la vie de mon fils, j'ai été une fois de plus le défouloir de sa mère qui, de l'autre côté du téléphone, s'est exercé à l'art de bon mot. Sauf qu'elle a un peu de mal à s'exprimer dans un langage courtois et tempéré. Ce qui laisse vite place aux insultes. Et puis se sont toujours les mêmes! Cela dit, j'ai donc pris mon flot de "espèce de c***ard", "fils de *u*e". Bon bah sympa, en plus on était un dimanche soir, ambiance fin de weekend, fin de MON weekend avec mon fils... J'ai raccroché, parce que je ne voulais pas me laisser moi aussi absorber par ces basses, et surtout parce que j'avais déjà eu droit à un retournement de situation pendant lequel la moche m'avait insulté et s'était faite passer pour victime en disant des trucs du genre "ah ouais? moi je suis une c***asse???" vas y répète!!!!" devant ses collègues.... Donc bon, j'ai juste raccroché. 

Le lendemain, au rayon Vie pratique de mon libraire situé juste à coté de mon bureau, j'ai trouvé ce bouquin fort interressant:

 

Ce livre m'a conforté dans l'idée qui avait germé dans ma tête juste après cette ultime conversation téléphonique: n'échanger avec la moche que de manière écrite, que ce soit par mail ou par courrier avec AR. Il existe plusieurs avantages à ce mode d'échange:

1. on n'est pas obligé d'avoir a entendre le son de la voix de la personne qu'on n'a pas du tout envie d'entendre
2. chacun a le droit et la capacité de pouvoir exposer son point de vue sans se voir interrompre par l'autre.
3. il reste toujours une trace de ce qui a été dit, ou convenu entre les deux parties. Ceci évite d'avoir à modifier ses dates de vacances 5 fois tout ça parce que l'autre partie agit à sa guise et dans son propre intérêt, et se permet le luxe du sempiternel "mais n'importe quoi, on n'avait jamais dit ça".
4. Dans le cas d'une demande de résidence alternée ou pour contrer un Éloignement Volontaire de Garde, ce mode de communication vous aidera à confirmer ou infirmer vous doutes si vous pensez que le destinataire de vos messages n'agit jamais dans l'intérêt de votre enfant mais uniquement pour vous barrer la route par exemple....
5. tous vos échanges pourrons être copiés pour votre défendeur et seront à verser au dossier dans le cas ou ceux-ci s'avèreraient être déterminants pour voir la procédure tourner à votre avantage.

En tout cas, depuis que j'utilise ce mode de communication, j'ai gagné sur plusieurs terrains:

1. plus d'insultes
2. plus de plans à changer au bon vouloir de la moche
3. plus de stress de devoir décrocher le téléphone et finalement se prendre gratis un volée de bois vert
4. plus de risque que mon fils entende sa mère meugler comme une truie en rut. 
5. mes doutes sont confirmés
6. plus de voix de crécelle dans mes tympans hypersensibles et habitués aux sons nuancés et raffinés :p

 Je vous conseille donc, en cas de relation conflictuelle bien entendu, d'opter pour cette méthode. En revanche, gardez toujours en tête que le meilleur moyen de suivre l'évolution de son gosse, c'est d'arriver à instaurer un dialogue digne de ce nom avec votre ex. Rien ne remplace une conversation orale entre deux personnes sensées et réceptives.

To be Continued.....

Le preambule de la funkystory de Funkydaddy

Bonjour messieurs-dames !!!

Ce blog est fait pour partager avec vous mes angoisses, mes découvertes, mon combat et le soutien que je peux avoir dans ma démarche.

Pour commencer, je vais vous faire un bref rappel de mon parcours en tant que père lésé dans son désir de tout faire pour le bien de son fils. J’essaierai de vous tenir au courant de mes démarches, des évolutions et du poids qu’elles peuvent avoir.

Le but de ce blog est de vous aider à éclaircir le chemin sombre qui se présente à vous lorsque vous tentez de défendre le bien être de votre enfant, ou de vos enfants dans certains cas. Il ne s’adresse ABSOLUMENT PAS aux personnes dont le seul cheval de bataille est de faire suer l’autre partie, aux personnes égoïstes, aux parents qui, et ça existe, n’agissent en aucun cas dans l’intérêt de leur(s) môme(s). À bon entendeur… Si tu es là et que tu cherches un moyen de faire caguer ton Ex par le seul moyen de pression personnifié par ton gamin, bah j’ai envie de te dire, DEGAGE !!!!!!

Donc, pour reprendre depuis le début, j’ai été en couple avec une personne dont, pour respecter son anonymat, j’affublerai du sobriquet de « la moche ». La moche et moi donc, étions en couple pendant 6 ans lorsque nous avons conçu l’objet de ma démarche, ma vie, mes tripes : Mon petit garçon, adorable, le plus beau, le plus intelligent, mon fils, mon pote, mon ami, mon avenir. Lorsque la moche a su qu’elle était enceinte, elle m’a tout de suite écarté de sa grossesse. J’ai été écarté de sa grossesse dès l’annonce officiel de la formation de l’utérus. Relégué au second plan par rapport à la mère de la moche, ou la moche’s mother comme disent nos collègues anglo-saxons, j’ai décidé de quitter le nid familial. J’ai rencontré, dans le même temps, LA femme de ma vie, ma doudou, elle s’est tout de suite sentie investie d’une mission, des plus agréables, puisqu’elle devenait, à 26 ans une belle-maman tombée en amour de mon enfant. Dès lors se sont enchainées les démarches pour se refaire une vie, on sait que c’est un moment très délicat à gérer : comment se dire qu’on fait exactement ce qu’on ne voulait pas faire ? Comment se dire qu’on va remonter la pente ? Comment ne pas pleurer à chaque fois qu’on pense à son gamin qui n’est pas là, qu’on va revoir (et c’est là que tout commence) dans 15 jours au mieux ????

Ça n’était plus possible. J’avais trop envie de voir mon enfant, Trop envie de partager sa vie et de contribuer à son éducation. Trop envie de jouer aux voitures avec lui. Trop envie d’être en accord avec SA demande de me voir…. J’ai alors tenté une approche avec la moche en lui proposant un « accord à l’amiable ». N’étions-nous pas assez adultes pour décider par nous mêmes de l’avenir de notreenfant ? Ne pouvions nous pas, même de manière hypocrite, discuter, simplement discuter, de Lui ? N’avais-je pas le droit d’être tenu au courant des journées de mon fils, de qui il voyait, d’où il allait, de ce qu’il mangeait ???? La pilule de 2 mètres de diamètre fut trop difficile à avaler.

C’est après une ultime soirée au cours de laquelle je me suis une nouvelle fois effondré en larmes que j’ai pris la décision de saisir le JAF afin d’obtenir, de manière légale et indiscutable, le DROIT de voir mon enfant quand il le souhaitait, et pas quand la moche le lui permettait.

Ceci étant dit, et ceci étant mon premier billet, je vais faire en sorte de pouvoir vous fournir toutes les clés pour pouvoir, vous aussi, défendre les souhaits de vos enfants.

Je vous tiendrai également au courant de la suite de l’évolution de ma procédure, et j’espère pouvoir vous filer la gouache pour ne pas vous laisser faire, et vous dire que même si votre EX vous fait barrage, rien n’est perdu. Le seul truc qui compte, c’est de pouvoir porter haut et fort la parole de vos gamins. NE LACHEZ RIEN !!!!!!!